BLOG: entretien avec Evert Thielen

J’ai 54 ans, j’ai un fils de 26 ans et une fille de 28 ans. Pendant mon temps libre, je profite de Rotterdam, la jolie ville où j’habite. On peut dire que je suis plutôt un bon vivant. J’aime bien manger et boire un verre en famille ou entre amis.

Je suis directeur de Javado depuis une bonne dizaine d’années. Les années sont passées tellement vite, cela est notamment dû au fait que c’est une entreprise très sympa. D’expérience, je sais que l’ambiance de travail est loin d’être aussi bonne dans toutes les entreprises. J’aime laisser aux gens une grande liberté et des responsabilités. Je les encourage à avoir confiance en leurs propres décisions.

Nous avons réussi à bien nous développer grâce à une équipe qui est à la fois fiable et très souple. C’est assez particulier. J’ai vu la force de Javado lorsqu’en mars 2020, le monde a brutalement changé. Nous avons tous dû réagir très vite et en très peu de temps, nous avons transformé l’organisation.

Lorsque je suis venu travailler chez Javado, mon défi le plus formidable consistait à mettre sur pied une organisation qui nous permettait d’évoluer dans notre bel immeuble actuel. De nouvelles équipes de différents pays comme le Royaume-Uni/l’Irlande, l’Espagne/le Portugal et la République tchèque/Slovaquie étaient venues nous prêter main forte. Les équipes commerciales ont fourni un excellent travail et ont conquis leurs marchés. Étant donné que chaque pays a des besoins spécifiques dans le domaine de la logistique, il était très important d’organiser minutieusement tous les flux entrants et sortants. Faire avancer le moment de commande ultime a énormément aidé ici. L’organisation est désormais plus prévisible, ce qui permet de réaliser un chiffre d’affaires important avec une équipe relativement restreinte. Des équipes d’autres pays nous ont entre-temps encore rejoints : nous livrons en Europe du Nord-Est, Europe du Sud-Est et sur notre propre marché aux Pays-Bas.

Il ne faut pas être visionnaire pour prévoir que d’autres défis viendront encore se mettre sur notre chemin. Je considère la pénurie sur le marché du travail et la pression croissante sur le personnel comme un thème important. Nous y serons tous confrontés. Nous avons pris des mesures pour gérer cela au mieux (réd. : voir la page 44). Tout le monde sera confronté à cette question, ainsi, lors des pics d’activité, il peut devenir difficile pour les producteurs de livrer toutes les commandes et pour les transporteurs de faire rouler tous les camions. J’estime qu’il est important que nos clients puissent compter sur le fait que nous faisons le maximum pour que tout soit bien réglé en coulisse. Sur la base de la croissance particulière de 2021, nous sommes totalement prêts à faire de 2022 un grand succès.

Publié le: 9 mars 2022